mardi 11 décembre 2007

C'est glissant dehors : essayez de ne pas vous « planter » !

Se planter, ça veut dire quoi? Encore un néologisme...

Définition

  • "se planter": peut vouloir dire tomber, mais dans un sens plus figuré peut vouloir dire se tromper complètement (sans la déception de la débarque...).

Les équivalences potentielles...
  • "se déwrencher": cela vient de l'anglais "to wrench" qui veut dire tordre ou arracher quelque chose. Une "wrench" veut aussi dire une entorse en anglais. Ca recoupe donc le fait de se faire mal dans "se viander";

  • "se décalisser la yeule" : qui équivaut plutôt à "se pêter la gueule", comme c'est dit en France et au Québec (au Québec "gueule" est souvent prononcé "yeule" pour plus d'emphase);

  • "se pogner une plonge" : celle-ci équivaut bien au sens de tomber (le plus souvent en bicyclette) dans "se viander" ("pogner" veut dire prendre; "plonge", plonger);
    "prendre une débarque": équivaut aussi à tomber, mais peut aussi avoir un sens plus figuré c'est-à-dire de réaliser quelque chose qui nous étonne beaucoup et même nous déçoit...

  • "bêcher": qui veut tout simplement dire tomber;

Chez nos cousins français maintenant

  • "Se viander" veut dire se faire mal ou se blesser physiquement :
    exemple : "Je me suis viandé en bicyclette"

Une analyse de la linguistique québécoise intéressante...

En parcourant un site concours sur les expressions françaises "Par chez nous on dit..." organisé en mars 2007 par Radio-Canada, je suis tombée sur une analyse très intéressante du linguiste Guy Bertrand. Il résume les influences de la langue française au Canada assez simplement et de manière assez juste je trouve...

Selon lui, voici nos influences :

Le vieux français : eh oui! je sais que je vais faire plaisir aux Français en écrivant cela, car c'est souvent ce que l'on dit au Québécois en France... ça en devient même parfois énervant car on peut parfois y sentir un relent de paternalisme... mais bref, oui, il va sans dire, cela fait bien sûr partie de nos influences. Par exemple, il suffit de mentionner les mots "s'enfarger" ou "baraguiner" qui sont toujours en usage au Québec;

La langage des cultivateurs : les cultivateurs québécois ont inventés et transmis plusieurs expressions savoureuses. Par exemple, on retrouve souvent des expressions impliquant des animaux. Celle transmise sur leur site est excellente, c'est "vends ta vache et arrive en ville" c'est une expression qui veut dire qu'une personne n'est pas assez moderne ou pas assez au courant;

La langage des trapeurs et des bucherons : de même que les cultivateurs, ils nous ont transmis leurs expressions, avec par exemple "se tirer une buche" qui veut dire s'installer ou s'asseoir, ou encore l'expression "a' full pine" qui veut dire très rapidement;
la langage des marins : on dit toujours "embarquer" dans une voiture...
la langage des rites catholiques : il y a plusieurs expressions et notamment les
jurons empruntés à ce langage;

La langue anglaise : et évidemment, comment oublier nos voisins (et concitoyens, pour combien de temps? ;-) qui nous ont aussi transmis plusieurs mots et expressions qui conviennent tellement bien à notre condition de nord-américain. Par exemple (parmi mille) : chus "top shape" qui veut dire être en pleine forme.

Les dernières modifications...

Aujourd'hui, la motivation est au rendez-vous!

J'ai complètement effectué le travail final dans les derniers jours. Ce sont mes tableaux

comparatifs qui me donnent du fil à retordre! Pas une pro... C'est comme ça , qu'est-ce que vous

voulez, je fonctionne mieux sous pression!!! En ce mardi, je donne tout ce que je peux pour

« pondre » la meilleure analyse possible. En espérant être à la hauteur...

Agréable de penser que ma session se termine demain!


À demain pour un au revoir

lundi 10 décembre 2007

Présentation orale

Si vous êtes intéressés à visionner mon power point ou si vous avez des

questions quant au choix de mon sujet de recherche cliquez ici.

Travail final à venir

Une attention toute particulière à David

Un gros MERCI à David pour ses précieux conseils et son aide


tout au long de la session.


Je ne crois pas être la seule à avoir eu recours à ses connaissances compétences


lors de complications rencontrées sur le BLOGUE.


Je crois qu'il en a assisté plus d'un.


Ta gentillesse et ta patience ont été grandement appréciées.


Le Père Noël te récompensera sûrement!

DUR DUR se « rebloguer »

Bonjour tout le monde!

Juste un petit mot entre deux pages de rédaction pour vous dire que malgré le retard de diffusion sur mon blogue, mon travail de recherche sur la comparaison des dictionnaires québécois et français avance toujours. En fait tout est presque terminé. Les derniers ajustements seront faits demain.

Travail de dernière minute!
À voir sur mon blogue d'ici peu!

J'ai trouvé difficile durant les dernières semaines de cette session à demeurer ponctuelle sur le blogue. Examens, travaux longs, moins motivée et plus débordée comme la plupart d'entre vous. Désolée ...Alors j'ai « fait le tour » de tous mes collègues et j'ai trouvé vos sites très intéressants et originaux. On peut constater que votre blogue est souvent à votre image!

FÉLICITATION À TOUS pour vos exposés diversifiés et parfois même rigolos pour certains.

Je vous souhaite à tous un joyeux temps des fêtes et beaucoup de repos.

Suzie

dimanche 9 décembre 2007

Travail de session

Présentation du sujet de recherche

Pour mon travail de session, j'ai décidé d'effectuer une recherche d'après les suggestions proposées par madame Saint-Yves. C'est à dire, faire la comparaison critique du traitement de 10 québécismes dans 2 dictionnaires québécois et 2 dictionnaires français.Les raisons qui m'ont poussée vers ce choix sont fort simples.

D'abord, j'ai envi d'explorer d'autres dictionnaires que ceux que j'utilise déjà et qui sont probablement aussi les plus populaires tels que le Larousse et Le Robert. Je crois qu'il est important de savoir reconnaître et caractériser différents types de dictionnaires ( nous avons fait un survol en classe mais nous n'avons pas appofondi chacun d'entre eux faute de temps! )Aussi, les québécismes font partie de notre culture et je trouve d'autant plus intéressant de comparer leurs significations ainsi que leurs entrées avec celles de nos cousins français.
Nous verrons que ces mots sont souvent dépourvus de sens et d'informations.

Vous trouverez dans les prochaines lignes les aspects théoriques d'une démarche plus explicite de ma recherche.

Corpus

Voici les 10 québécismes dont je comparerai le traitement :

beigne, fesser
bleuet , foirer
chopine, jaser
débiner , patente
écornifler, poquer

Ces mots on été répertoriés au hasard parmi les données du Trésor de la langue française.


Voici les références dictionnairiques sélectionnées qui feront l'objet d'éventuelles comparaisons à venir :


Dictionnaires québécois

Le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui, Jean-Claude Boulanger

Le Dictionnaire Québécois français, Lionel Meney



Dictionnaires français

Le Dictionnaire Hachette Encyclopédique illustré, Emmanuel Fouquet

Le Dictionnaire Universel Francophones, Jacques Demougin


Les approches utilisées

Lexicographique : étudier la conception d'articles de dictionnaires

Sémantique : déterminer les différents sens des mots


Méthodologie
  • Observer les dictionnaires sélectionnés
  • Établir un corpus de mots
  • Recherches des québécismes dans les dictionnaires
  • Étudier les différentes définitions et sens des mots
  • Établir les différences de sens
  • Comparer le traitement des mots des dictionnaires québécois et français
  • Rédiger les particularités propres aux deux types de dictionnaires d'après les observations

mercredi 7 novembre 2007

Homme et femme : on n'a pas tous la même définition...

Comparaison des définitions de l'homme et de la femme dans le Petit Robert et

le Petit Larousse illustré.


Voici comment Le Petit Robert 2007 définit l'homme et la femme:


HOMME


1. Être ( mâle ou femelle ) appartenant à l'espèce animale la plus évoluée de la Terre, mammifère primate de la famille des hominidés et seul représentant de son espèce.
2.Membre de l'humanité, être humain actuel considéré comme un être social, individu, personne.
3. L'homme considéré dans ses qualités et ses faiblesses.
4. Être humain mâle dans tous les âges de la vie.
5. Être humain à l'âge adulte
6. Individu dépendant d'un autre, sous soon autorité


FEMME


1. Être humain de sexe féminin lorsque son âge permet d'envisager sa sexualité et, le plus souvent, après la nubilité et à l'âge adulte, sociologiquement lié à l'âge où le mariage est possible.
2. Épouse
3. Domestique ( femme de chambre )



Voici maintenant ce que le Petit Larousse illustré 2006 en dit :


HOMME


1. Être humain considéré par rapport à son espèce ou aux autres espèces animales; mammifère de l'odre des primate, à la locomotion bipèdre, doté de mains préhensibles, d'un language articulé et d'un cerveau volumineux doué de la pensée abstrète, et vivant en société très structurée.
2. L'espèce humaine en général
3. Membre de l'espèce humaine
4. Être humain de sexe masculain
5. Adulte du sexe masculin
6. Être humain de sexe masculin considéré du point de vue des qualités attribuées communément à son sexe.
7. Individu de sexe masculin considéré du point de vue de ses qualités et de ses défauts propres. 8. Individu de sexe masculin considéré du point de vue de ses caractéristiques sociales et professsionnelles
9. Individu attaché au service d'un autre.


FEMME


1. Être humain du sexe féminin
2. Adulte du sexe féminin
3. Épouse
4. Adulte du sexe féminin considéré par rapport à ses qualités, ses défauts, ses activités, ses origines.
5. Bonne femme ( bonhomme )
6. Femme de ménage : femme employée à faire le ménage chez un particulier, dans les bureaux


Comment appellez-vous les personnes avec qui vous avez des rapports sociaux?

En demandant aux personnes de mon entourage, j'ai dressé une liste de mots utilisés afin de désigner une personne avec qui on entretient des rapports sociaux intimes ( amours, amitié, cohabitation )

AMOUR, RAPPORTS INTIMES , AMITIÉ

Chum ( blonde )
Mari ( femme )
Époux( épouse )
Pitou ( pitoune )
Petit ami ( petite amie )
ami de coeur ( amie de coeur )
Copain ( copine )
Tendre moitié ( e )
Ma douce
Partenaire
Amoureux ( amoureuse )
Amant (maîtresse )
Chéri ( chérie )
Compagnon ( compagne )
Élu (e) de mon coeur
Fuck friend
Mon bébé
Mman ( pa )
Ami (e) santé
Camarade
Ma best
Mon confident ( ma confidente )
Ami ( amie )

samedi 13 octobre 2007

Compte rendu d'un article scientifique

POIRIER, Claude, « Perception et maîtrise de la norme de référence dans le monde francophone: un essai d'explication des différences. », dans Annette Boudreau, Jacques Maurais, Grant McConnel et Lise Dubois, Colloque international sur l'Écologie des langues, L'Harmattan, Paris, 2003, pages 113 à 130

La norme de référence de la langue française au Québec a fait l'objet d'une multitude de débats et de discussions depuis plusieurs années. L'article divulgué par Claude Poirier met en relation l'ensemble des éléments qui ont constitué la langue et la représentation qu'ont réellement les locuteurs de cette conception linguistique. Il explique son raisonnement en démontrant les différents aspects à considérer en commençant par élaborer les variétés de français. Il poursuit finalement sa réflexion en définissant les fonctions ainsi que les rapports qu'entretient une collectivité avec sa langue.
Pour commencer, l'auteur mentionne qu'il mest important de distinguer les diverses situations linguistiques afin de mieux comprendre les conceptions et comportements adoptés par les individus. En établissant les origines de l'histoire du français québécois, il marque l'évidence entre les variétés de la langue et la norme de référence. Poirier a principalement comparé la situation des québécois avec celle des européens et des africains. Il semble que le français de France est considéré comme un modèle de référence et qu'on peut observer une grande variété de cette origine sur plusieurs territoires environnants. Le niveau d'acceptation de la norme de référence est beaucoup plus élevé du côté des européens comparativement aux francophones nord-américains étant donné leur éducation. On remarque surtout des différences au niveau lexical dépendamment des zones tout comme dans certains pays d'Afique où la langue française connaît une remarquable évolution. Poirier constate qu'il y a deux variétés fondamentales distinctes du français: celle de la langue parisienne considérée comme un exemple où l'aristocratie en avait l'administration, et celle qui découle de milieux moins strictes qui a permis l'intégration de certaines particularités typiques régionales à l'origine du français que l'on connaît. Dans les cas, l'acceptation de la norme se fait différemment. La langue provenant de l'élite accepte la norme plus instinctivement tandis que dans un contexte présentant davantage de liberté, on note une inconscience par rapport aux caractéristiques du français parlé. Le spécialiste traite également la norme en rapport avec les fonctions de la langue. Il affirme d'abord que c'est à travers des échanges publics, administratifs ou officiels qu'on identifie une codification de la part du locuteur. Au Québec, l'usage oral de la langue s'écarte de loin du modèle de référence proposé précédemment. Une fois de plus, cete situation est directement reliée aux origines et à l'histoire du français. Le français y est priorisé et les québécois de langue maternelle restent sensibles à leurs entités. Cette conscience linguistique constitue un facteur dominant qui exerce une influence importante sur la norme. Le rapport de la communauté avec sa langue se définit particulièrement par ses différences ainsi que par ses conceptions. La francophonie québécoise revendique la reconnaissance des particularités du français comme langue maternelle. Cette prise en compte de la genèse proposée par Poirier, nous conduit vers une plus grande flexibilité du système. Dans cette perspective, plus de souplesse en ce qui a trait à la norme de référence requiert une révision et surtout une évolution de celle-ci afin de l'adapter davantage à nos valeurs et à l'usage que l'on en fait.
Finalement, Claude Poirier est d'avis qu'une conception logique du modèle de Louis-Jean Calvet serait adéquate, où l'on élabore un système qui se définit par des relations entre les langues considérant ses fonctions dans le milieu. Ce modèle rejoint davantage la norme actuelle du français et valorise les divers usages employés par les collectivités.

jeudi 27 septembre 2007

ATTENTION! Nuances...

Complexe vs compliqué

On qualifie qqch de complexe lorsqu'il est composé de plusieurs éléments ou difficultés alors que ce qui est compliqué est difficile à comprendre.

Chanteur vs chantre

Un chanteur est une personne qui a pour métier de chanter dans un groupe musical tandis qu'un chantre est une personne qui est chargée de chanter aux offices religieux.

Venimeux vs vénéneux

On emploie venimeux pour parler d'un animal qui produit du venin alors que vénéneux est utilisé pour qualifier qqch qui empoisonne lors de l'ingestion de celui-ci.

Amener vs emmener

Amener est l'action de faire venir qqn avec soi tandis qu'emmener consiste à prendre avec soi qqch en allant quelque part ailleurs.

Infantile vs puéril

On utilise l'adjectif infantile pour parler de ce qui est relatif à la première enfance ( en parlant de l'enfant lui-même ) alors que puéril démontre un manque de maturité de la part d'un adulte.

Adresse vs dextérité

Les deux termes renvoient à une habileté manuelle mais le nom dextérité définit l'accomplissement d'une tâche avec beaucoup plus d'aisance.

Physique vs physiologique

On dit physique en parlant de tout ce qui concerne le corps humain et physiologique pour ce qui est du fonctionnement de l'organisme humain.

Problème vs problématique

Un problème est une question à résoudre alors qu'une problématique est un ensemble de problèmes liés à une thématique, une science ou un domaine particulier.

Distinguer vs discerner

On distingue qqch lorsqu'on en différencie les caractéristiques spécifiques et les composantes et on discerne qqch lorsqu'on les reconnaît par un effort d'attention considérable.

Des mots qui ont plusieurs sens...

Grève (2)

1. Cessation volontaire et collective du travail par les salariés dans un but revendicatif.
2. Terrain plat formé de sable et de gravier, situé au bord de la mer ou d'un cours d'eau.

Émettre (2)

1. Produire au-dehors, mettre en circulation, offrir au public.
2. Faire sortir de soi, exprimer quelque chose.

Sauver (2)

1. Préserver qqn ou qqch d'un danger, d'un malheur, d'une mort certaine.
2. Économiser

Anticiper (2)

1. Exécuter avant le temps déterminé.
2. Prévoir, devancer l'évènement.

Élargir (2)

1. Reprendre plus large
2. Mettre en liberté ( un détenu ), relâcher,libérer.

Grêle (2)

1. Précipitation de grains de glace.
2. D'une longueur, d'une finesse excessive.

Application (2)

1. Action de mettre une chose sur une autre de manière qu'elle la recouvre et y adhère.
2. Mettre en pratique.

Développer (3)

1. Enlever ce qui enveloppe qqch., déballer, défaire.
2. Élaborer une idée, une pensée, une action ou un point de vue.
3. Faire croître, donner de l'ampleur.

Servir (4)

1. Mettre à la disposition de qqn ( une chose pour être consommée, utilisée ).
2. Aider en étant utile ou utilisé.
3. S'aquitter de certaines tâches ou obligations envers qqn auquel on obéit ou une collectivité.
4. Action de faire fonctionner une machine, un appareil.

Dur (4)

1. Résistant, solide.
2. Qui a des effets dangereux.
3. Qui manque de coeur, d'humanité, d'indulgence.
4. Pénible à supporter, désagréable aux organes des sens.

Ordre (4)

1. Disposition, succession régulière.
2. Principe de causalité ou de finalité du monde.
3. Organisation sociale.
4. Norme, conformité à une règle.

Panne (2)

1. Partie du marteau opposé à la tête.
2. Bande de nuages près de l'horizon.

Bureau

Lieu de travail des employés d'une administration, d'une entreprise.

Cocktail

Réunion mondaine avec buffet.

Déshabiller

Dépouiller quelqu'un de ses vêtements, dévêtir.

vendredi 21 septembre 2007

Un mot qui en dit long!

oto-rhino-laryngologiste


Définition: nom commun ( masculin ou féminin ) médecin spécialisé dans lediagnostic et le traitement des troubles du nez, de la gorge, de l'oreille et de larégion de la tête et du cou.


oto : préfixe qui se réfère à l'oreille

rhino : préfixe
du grec ancien rhis ( «nez ») qui fait rhinos au génétif, qui sert à former
des mots en rapport au nez

larynx : ( masculin ) partie supérieure de la trachée-artère, qui est un organe
de la respiration et le principal instrument de la voix
logiste : suffixe
( masculin ou féminin ) savant (e), spécialiste d'une science
Source: wikipédia

Mots et sensations


Exercice d'enrichissement du vocabulaire

1.Trouvez des verbes traduisant les effets que les odeurs ou les parfums produisent sur vous?
Ce parfum me séduit!
m'attire!
me répugne!
me plaît!
me dégoûte
me convient!
2. Ensuite, qualifiez l'odeur.
C'est une odeur agréable!
bizarre!
attirante!
étonnante!
repoussante!
surprenante!
3. Concevez un autre exercice d'enrichissement du vocabulaire
Pour le goût ( élèves de la maternelle )
Lors d'un dîner organisé par l'enseignant (e), les élèves devront évoquer à tour de rôle, des mots qui décriront leur goûter. Cet échange collectif leur permettra d'élargir leur vocabulaire et d'effectuer des associations avec les aliments.
Pour le toucher ( élèves du primaire )
Pour commencer, l'enseignant (e) distribue à chaque élève une feuille où une liste de différents adjectifs y sont inscrits. Par la suite, les élèves sont appelés à toucher des objets désignés par l'enseignant (e). Ils auront pour consigne d'associer le nom des objets qu'ils ont touchés avec l'adjectif qui le décrit le mieux.
( exemple: tapis = rugueux )
Pour la vue ( étudiantes du secondaires )
Dans le cadre d'une activité d'écriture, les étudiantes doivent décrire avec précision dans un bref paragraphe, une autre étudiante de la classe sans la nommer. Ensuite, elles liront cette description à tour de rôle devant les autres étudiantes qui devront deviner de qui il s'agit.

dimanche 9 septembre 2007

Petit questionnaire...

1.Êtes-vous une collectionneuse de mots?

Non, pas vraiment.

2. Qu'est-ce qu'un dictionnaire? un lexique? un glossaire? une encyclopédie? une terminologie?

Dictionnaire: c'est un recueil de mots, un ouvrage de références classées par ordre et accompagnées de
leurs définitions.

Lexique: c'est un ensemble de mots regroupant des termes utilisés dans une science ou une technique.

Glossaire: c'est un recueil de termes étrangers associés à leur définition centré sur un domaine.

Encyclopédie: c'est un ouvrage où l'on expose méthododiquement les connaissances d'un ou de plusieurs
domaines.

Terminologie: c'est l'ensemble des termes propres à une science, à un art ou à un domaine.

3. Quelle est la fonction du dictionnaire?

Le dictionnaire est un outil de référence qui nous renseigne sur l'orthographe, la signification, la nature et la provenance des mots.

4. Combien de dictionnaires possédez-vous?

Je possède sept dictionnaires au total. Vous pourrez consulter la liste prochainement sur mon blogue.

5. Consultez-vous souvent vos outils de référence?

Oui, surtout dans la profession que j'ai choisie.

6. Les dictionnaires sont-ils tous semblables? Selon vous, en quoi divergent les dictionnaires? ( composantes, nombre d'entrées, taille de l'ouvrage...)

À mon avis, ils servent tous à nous informer mais ils ont des rôles très différents et des caractéristiques propres à chacun.

7. Est-ce que tous les mots sont acceptables dans un dictionnaires? ( Qui décide de la norme? )

Je ne peux pas vraiment me prononcer sur cette question. Je laisse le soin aux experts d'en décider!

8. Connaissez-vous des dictionnaires de fabrication québécoise? ( lesquels )

Le Multi dictionnaire de la langue française